Octobre 1973, nous nous retrouvons pour un mini trip à Paris.
Logement dans un petit hôtel, rue Lepic à Montmartre;
fous rires garantis, rencontres suspectes se méfier ….
Notre groupe avec,
Charly, Gilberte son épouse et son fils Philippe;
Roger, Sandra son épouse;
Claude et moi même.
Pour les éventuels oublis merci de me remémorer ….
Le dimanche matin, sous un beau soleil,
visite de la place du Tertre sur la butte » Montmartre »
à deux pas du Sacré Cœur, un artiste peintre jette sur le papier
une caricature du personnage posté devant lui; il en capte instantanément
toute la subtilité, l’humour et l’affabilité de son modèle …. BRAVO l’artiste !!!
Voilà notre maitre, notre ami, le regard pétillant de malice prêt pour sa prochaine farce.
Je vous propose les pensées de Claude.
Je vous propose les pensées de Claude.
» Pour nous tous, aujourd’hui, ce n’est pas une page qui se tourne, c’est un bouquin qui se ferme et dans ce bouquin, je suis certain qu’au moins une des nombreuses pages qui le compose concerne un moment vécu par chaque personne présente ici.
Si nous sommes réunis, c’est pour rendre un dernier hommage à l’homme qui a écrit ce livre de vie, un père, un frère, un ami, un professeur qui a marqué nos cœurs d’une façon ou d’une autre.
Il était dans son genre un artiste et sa spécialité était l’humour. La joie qu’il aimait semer autour de lui était fertile.
Nous nous en sommes tous régalés.
Il pouvait aussi être très sérieux !
Les règles qu’il s’imposait pour mener à bien un projet, un travail, un sport… Il les respectait, tout autant que les amis qui le secondaient.
Sa volonté extraordinaire lui a permit de surmonter les durs aléas de la vie et de survivre à tant de problèmes de santé mais …
l’inéluctable est arrivé !
Il refusait la tristesse – même si pour nous, elle est là aujourd’hui.
Pour beaucoup d’entre nous, parler dans de telles circonstances n’est pas chose facile. L’émotion nous serre la gorge.
Pourtant, je suis certain que nous avons tous quelque chose à dire ou à faire pour lui rendre un dernier hommage
Pour lui, le rideau se referme, la pièce est terminée et l’artiste se retire.
Je pense qu’il aurait été très heureux de partir « discrètement » mais … Si vous nous le permettez Philippe, Mesdames, Messieurs –
Pour mes amis, ma famille et moi, et aussi pour ceux qui trouvent opportun de se joindre à nous pour le remercier de tout ce qu’il nous a apporté, notre dernière salve d’honneur serait : Un tonnerre d’applaudissements.
Adieu Charly et encore merci ! »
Claude